J'épargne aux lectrices françaises Swift seul, plus hardi, moins galaut, Dès ce moment plus de mystère, Plus de gêne, plus de secret; Ce que l'un dit, ou ce qu'il fait, L'autre l'entend ou le voit faire. Dès ce moment plus de plaisir; Chacun sent et maudit sa chaîne; La froideur succède au desir, Et l'amour fait place à la haine. Un Cette leçon s'adresse à vous: peu de gêne, heureux époux, Though beauty may beget desire, Opinion falls and beauty dies. SWIFT ON HIMSELF SOMETIME BEFORE HIS DEATH. DEAF, EAF, Giddy, helpless, left alone, To all friends a burthen grown, my No more I hear my church's bell Than if it rang out for my knell; Fixe l'amour dans le ménage; Trop d'abandon change en dégoûts Jeunes femmes, c'est l'innocence: Le feu qu'allume la beauté S'éteint bientôt sans la décence. SWIFT SUR LUI-MÊME QUELQUE TEMS AVANT SA MORT. SOURD, presque fou, triste doyen, Délaissé, vrai fardeau du monde, POPE. THE UNIVERSAL PRAYER. FATHER of all, in every age, In ev'ry clime, ador'd, Thou, great first cause, least understood, Yet, gave me, in this dark estate, What conscience dictates to be done This, teach me more than hell to shun; That, more than heav'n pursue. POPE. LA PRIÈRE UNIVERSELLE. O TOI qui créas tout, à qui tout rend hommage, Principe universel, essence inconcevable; Pour moi tout est secret, tout est impénétrable, Vers le bien ou le mal, dans cette route obscure, Et la fatalité qui régit la nature Ma conscience parle, et cette voix intime Ah! fais-lui voir l'enfer moins affreux que le crime |