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mentioned, among Archbishop Laud's Mss., in the Bodleian Library at Oxford, forty pages of the original text were lately (as a correspondent at Calcutta has informed us) in possession of a native Bengáli, who demanded for them from an English gentleman a sum nearly equivalent to thirteen guineas. A mere abridgment of the Chronicle (in Arabic), which belonged to the late Francis Gladwin, Esq., was estimated at seventy guineas; and we have seen a Persian catalogue of the Mss. preserved in an Indian library, among which was the Tarikh Tabri, said to be written by the author's own hand, in the Arabic language (belisan Arabi), with seventy portraits of saints and prophets, kings and heroes: the volume was described as much injured by insects or by time; and it was not affirmed that the portraits had been executed by the same hand as the writing. Notwithstanding some doubts respecting the autography, this volume became an object of research to a literary friend, but hitherto without success.

It is related that the venerable Tabri filled 30,000 sheets of paper with the original text of his Chronicle, but was induced by some friends to reduce it within the limits of a few volumes; however this may be, it seems difficult to account for the extreme rarity of a work which, from its excellence, was so frequently transcribed, that twelve hundred copies of it were preserved in the Library of Cairo at the time when Saladin conquered Egypt. This we learn from Benalnabdi (ap. Casiri Bibl. Hisp. T. 1. p. 417.), Makrizi, and Ebn Wassel, quoted in a very curious note by the Baron de Sainte Croix (Examen Critique des Historiens d'Alexandre, 2de édit. p. 172.), who adds, on the same authorities, that one million six hundred thousand volumes were found in the great Cairo Library, two thousand being copies of the Koran: but that immense number may reasonably be reduced to forty or fifty thousand distinct works, as some of these were divided into several volumes; among others the Chronicle of Tabri. Respecting the copy of this valuable work, which, we have reason to hope, is now on its way to England, as already mentioned, every particular worthy of notice shall in due time be communicated to our readers,

Answer to an Extract of a Letter from Mr. Walckenaer, inserted in the Classical Journal, No. LIX. page 73 and 74.

Sceaux, 27 Nov. 1824.1

I HAVE just seen the Classical Journal, No. LIX., and I have read Mr. Walckenaer's Letter to Mr. B. in the 73d page of that Journal, in which he publishes my apology for mistaking what he (Mr. W.) had said in his work, entitled Recherches Géographiques sur l'intérieur de l'Afrique Septentrionale, respecting the Merja of M. Brué and his Bahr-Sudan. I perceive also, that the author of the Notice of Recherches Géographiques sur l'intérieur de l'Afrique Septentrionale, inserted in the Cl. Jl. No. LV. p. 84. has misunderstood the note, of which the following is a transcript, and which faces the title-page of Mr. Walckenaer's before-mentioned work, in supposing that he was the author of the work in 4 vols., mentioned in the following note: Nota. L'ouvrage de M. Walckenaer que nous publions fait le Complément de l'Histoire des Voyages et des Découvertes faites en Afrique, depuis les siècles les plus reculés jusqu'à nos jours. Cet ouvrage forme 4 vol. in 8vo. avec un atlas."

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Mr. W. informs us, in his Letter to Mr. B. above noticed, that he is not the author of this excellent work in 4 vols.; but, as it appears by the above note, that his work, entitled Recherches Géographiques, &c., completed, or formed the completion of, the work in 4 vols., I cannot refrain from observing, that I think this matter might have been more perspicuously expressed, so as to have precluded the possibility of a misinterpretation by the author of the Notice, &c.

The territory of the Tuats [LE PAYS DES TUATS] is unquestionably omitted in Mr. W.'s map (vide l'Extrait de la Lettre de M. W. dans le Classical Journal, No. LIX. p. 74.), but -Agably, the capital of that extensive territory, is inserted. [LE PAYS DES TUARIKS] is however inserted, as that of Tuat ought equally to have been. This may be considered a trifling omission, as may the omission of other places in Mr. W.'s map; and I should not here have noticed it, had not Mr. W., or his correspondent Mr. B., asserted that le pays des Tuats is inserted in his map.

Mr. W., speaking of the publication of his letter to me [vide Cl. Jl. No. LIX. p. 74.], says, "J'ai tout lieu de penser qu'on

seroit alors convaincu que les observations critiques renfermées dans la Notice n'étoient ni nécessaires ni pertinentes." I am sorry to differ from Mr. W. in this respect: I think, on the contrary, that the impartial reader, if he should give himself the trouble to refer to that notice, will, notwithstanding the misinterpretations respecting the Merja, Bahar-Sudan, &c., find therein, observations interesting to the public-necessary, pertinent, and useful observations. I shall not stop to inquire respecting the author of the Notice, &c., nor declare here what share I had in furnishing the matter of it; suffice it to say, that it coincides with my opinion.

Mr. W. having expressed a desire, in his letter to Mr. B., that you should ask me for his long letter (as he terms it), for the purpose of laying it before the public in the press of the Cl. Jl., I avail myself of this first opportunity of forwarding it to you, being desirous of complying with that gentleman's wish, and because that letter contains opinions on the geography of Africa which appear to me very judicious, and which, coming. from so erudite a man, cannot fail to be interesting to your intelligent readers.

J. G. JACKSON.

De l'Enceinte de la Muette, près Passy, ce 30 Septembre 1823.
Monsieur,

QUOIQUE je me rende tous les jours à l'Hôtel-de-Ville à Paris pour le service public, je n'en suis pas moins à la campagne et loin de mes livres. Pour pouvoir répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, il a fallu que je me transportasse dans ma bibliothèque, afin de relire les passages de vos ouvrages et du mien qui sont le sujet de vos observations. Diverses causes m'ont empêché de faire ce trajet aussi promptement que je l'eusse désiré, et ont mis obstacle à l'empressement que j'aurois désiré montrer dans les explications que je vous dois.

Je commence, Monsieur, par vous faire mes remercimens des communications que vous me faites relativement à la publication de la relation de Shabeeny, et aux informations que vous avez eues de Mr. F. C.' quant à la direction du cours de la rivière de Tafilet. Je ne manquerai pas d'en faire usage lorsque mes occupations me permettront de donner une seconde édition de mon livre. Mais plus ces éclaircissements sont nécessaires et utiles, plus ils justifient ou excusent ce que j'ai dit. En effet lorsqu'un voyage est publié, il est naturel de désirer savoir s'il est déjà connu, et quels sont les motifs qui ont engagé à le publier. Je n'ai fait autre chose qu'exprimer ce désir. De même lorsque dans un auteur on trouve dans une phrase trois ou quatre mots qui contrarient toutes

Je ne me crois pas autorisé à publier le nom de ce Monsieur.-J. G. J.

les idées reçues, sans que l'auteur ait manifesté aucunement l'intention de s'écarter des notions communes, il est naturel aussi de penser qu'il y a eu erreur typographique dans ces trois ou quatre mots. C'est ce qui m'est arrivé pour la rivière de Tafilet, que toutes les cartes font découler du Mont Atlas du Nord au Sud; comme vous ne dites nulle part dans votre livre, intitulé An Account of Marocco, &c.' que vous eussiez reçu des informations particulières sur ce point de géographie, que votre carte même semble faire couler cette rivière du Nord-est au Sud-ouest dans deux lacs différents, et en détache purement une petite branche vers l'Est qui sort du premier lac pour aller se perdre dans les sables; comme enfin votre texte, ainsi que votre carte, font couler la rivière Draha du Nord-est au Sud-ouest, j'ai pensé qu'il y avoit eu erreur dans les mots qui expriment la direction du cours de la rivière de Tafilet. Les explications que vous me donnez me détrompent à cet égard; et quoiqu'il soit bien difficile de concilier les renseignements qui vous ont été fournis par Monsieur F. C. avec la direction connue des montagnes de l'Atlas, avec le cours de la rivière Draha, et avec les exemples semblables d'une telle configuration du sol, cependant nous devons examiner ce point, peser les témoignages, et ne pas rejetter légèrement une affirmation positive faite par un homme digne de foi, sur un pays qui d'ailleurs nous est si peu connu: car la nature offre des aberrations particulières, et ne procède pas toujours de la même manière.

La critique que vous faites, Monsieur, de ce que j'ai dit page 355 n'est due qu'à ce que je n'ai pas été bien compris par vous: et il faut bien que ce soit ma faute, et que je ne me sois pas expliqué d'une manière suffisamment claire, puisque vous écrivez et comprenez parfaitement le François. Je vais tacher d'éclaircir cette partie de mon ouvrage.

Dans mon opinion l'expédition des Nafamons a eu lieu (si elle n'est pas une fable) dans les contrées qui sont au Sud de l'Atlas et au Nord du Grand Désert, et non au Sud du Grand Désert et dans le Sudan, comme le croient Rennell, D'Anville, &c.

Dans mon opinion c'est au Sud de l'Atlas, et au Nord du Grand Désert, que l'on doit chercher les Garamantes, le Gir et le Nigir de Ptolémée, &c., que Rennell et d'autres géographes transportent au Sud du Grand Désert, et dans le Sudan: et comme la présence des crocodiles et l'existence des nègres ont été un des principaux motifs qui ont engagé D'Anville, Rennell, et les autres géographes à transporter le théâtre des découvertes des anciens au Sud du Grand Désert sur les rives du Sénégal et du Joliba, pour détruire l'objection qu'on pourroit me faire. Je dis: "Connoissons-nous assez les rivières de Draha, de Tafilet, ou les autres immédiatement au Sud de l'Atlas et au Nord du Grand Désert, pour pouvoir affirmer qu'on y trouve ni crocodiles ni hippopotames? A la vérité nous savons que les habitans qui peuplent ces contrées ne sont pas des nègres; mais est-on certain que les nègres ne formassent pas autrefois la population de ces mêmes contrées, et qu'ils n'ont pas été détruits ou repoussés au-delà du Grand Désert par les Arabes?" C'est à l'appui de cette dernière conjecture que je remarque la mention faite par Abulfeda d'un lac des Nègres au Nord même de l'Atlas; ce qui semble prouver que les nègres se sont autrefois étendus jusqu'au Nord de l'Atlas, et à plus forte

Du moins dans la lère, édition in 40., la seule que je possède.

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raison au Midi. Vous voyez, Monsieur, d'après cette explication, qu'il importe peu au soutien de ma conjecture que vous n'ayiez point trouvé de crocodiles dans le Merdja ou Lac des Nègres, et que je n'ai pas besoin de supposer que ce lac communique avec le Nil, ni avec aucune rivière, chose que je n'ai dite nulle part. Je n'ai cité ce lac que relativement à l'existence des nègres dans ces contrées, et pas pour autre chose.-Pour affoiblir ma conjecture il faudroit être certain que dans les rivières qui sont au Sud de l'Atlas on ne trouve ni crocodiles ni hippopotames; or, comme ces rivières sont presque inconnues, et qu'on n'est pas même d'accord sur la direction de leurs cours, on ne peut rien affirmer à cet égard.

Il en est de même, Monsieur, relativement à l'observation que vous faites sur l'assertion de Pline, qui, faisant découler les sources du Nil du Sud de l'Atlas, supposeroit que ce fleuve traverse le Grand Désert.-Vous remarquez avec raison que cela est erroné, et que le Grand Désert a été assez traversé dans tous les sens pour qu'on soit certain qu'on n'y trouve pas de grands fleuves; de sorte, dites-vous, que ce rapport de Pline ne peut se maintenir.-Cela n'est pas douteux, Monsieur, et je n'ai jamais prétendu que Pline et les anciens eussent raison.-J'ai exposé leurs systêmes tels qu'ils les ont exposés eux-mêmes, uniquement pour completter l'histoire des erreurs humaines, et non pas dans le dessein de faire penser qu'on pût y découvrir des vérités. Au contraire, les grandes erreurs de leurs systêmes me servent à prouver que leurs connoissances réelles étoient plus restreintes que D'Anville et Rennell le prétendent. Il en est de même, Monsieur, relativement au reproche que vous me faites de n'avoir pas connu les significations des mots Arabes Bahar et Merdja, et d'avoir commis une erreur par la confusion de ces deux expressions synonimes Bahar-Sudan, et Mer de Nigritie. Ici je crois, Monsieur, être bien fondé, au contraire, à vous reprocher de n'avoir pas lu avec attention cette partie de mon livre; et en cela vous êtes bien excusable, car cette suite de descriptions et de discussions dont il se compose sont fastidieuses; mais elles étoient indispensables. Si vous vous donnez la peine de relire cet endroit de mon livre, vous y verrez, Monsieur, que je ne m'y suis proposé d'autre but que de passer en revue les principales cartes d'Afrique relativement au Sudan, et d'en marquer les différences. Après avoir dit que M. Brué dans sa carte place à l'Est de Timbouctou un grand lac qu'il nomme Bahar-Sudan, et que plus à l'Est encore il change le Quangara en une mer intérieure qu'il nomme Merdja, ou Mer de Nigritie; j'examine la carte qui accompagne l'Histoire des découvertes en Afrique publiée en 1817 par Murray; et je remarque encore que, comme ses prédécesseurs, le géographe a dessiné le Bahar-Sudan à l'Est de Timbouctou: puis j'ajoute, p. 244.: "Il n'y a point, c'est-à-dire sur cette carte, de Merdja, ou de Mer de Nigritie; l'auteur a rétabli le grand lac Quangara." Ces mots que vous critiquez, Monsieur, sont irréprochables; et cela ne peut être autrement, puisqu'ils expriment un fait. Ils veulent dire: "L'auteur de cette carte a bien admis, comme M. Brué, dont nous venons de parler, un lac à l'Est de Timbouctou, auquel il donne de même le nom de Bahar-Sudan; mais il n'a point, comme lui, dessiné de Mer intérieure, ni indiqué cette mer sous le nom de Merdja, ou de Mer de Nigritie: il a rétabli le Quangara, comme il étoit dans la carte de Rennell et des autres géographes."-Mon expression, Monsieur, quoique rapide et concise, n'en est pas moins claire à l'endroit où elle se trouve, et quand on a lu avec attention tout ce qui précède: mais, je le répète, vous êtes bien excusable

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